Première partie: Juju Alishina solo 23min.

Première partie: Juju Alishina solo 23min.

La première partie plutôt tragique décrit « une femme » enfermée,
attachée avec une corde. Aucune présence autour d’elle.
Elle réagit à toutes sortes d’excitations et d’informations intèrieures.
Comme une marionnette, ses sentiments oscillent entre la petite fille et la vieille dame.
Elle attend, comme on vit et finit sa vie en attendant quelque chose.

L’absence
D’une tour haute, très haute
Il n’y a aucune fenêtre
Il n’y a ni la journée ni la nuit
dans le noir
Trop longtemps dans le noir, elle a perdu son sens de perception

Terrible humidité
La pluie entre, le poussière,
Elle a perdu le sens du temps

Absente
Elle vit dans sa mémoire

La paix, le bonheur, l’opulence, la gloire, l’amour, la trahison et la souffrance…
Un jour, elle entend quelqu’un monter l’escalier .---

Deuxième partie: Juju Alishina / Ippei Hosaka duo 37min.

Dans la deuxième partie, on voit apparaître un homme et une femme.
Cependant cet « homme » n’est qu’une « illusion » de la femme.
La femme qui se croyait seule découvre l’homme dans les ténèbres.
Bien qu’elle soit une part de l’homme – une de ses côtes selon la Bible – elle ignore tout de lui.
S’en suivent entre eux divers rapports faits de refus, tension, réconciliation, coopération,
intervention de l’agneau (le tiers),
et jeux dangereux qui se soldent par leur mort,
une douce mort.

 

L’absence de ce que l’on est, de ce que l’on a
de ce que l’on veut,
La magie virtuelle,
Présence/Absence des corps dansés et théatralisés
Elle était une partie de son thorax.
Elle ne savait rien de lui
La saison (folle) des amours,
Les temps fondus,
Entrée d'une troisième créature
Engourdissement, Explosion, Poussière
Ils font un ballon avec de la cendre
Échange de d'énergie, de « KI ».
Et tendue la punition.

 

 

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