photo : Camille Perrière
Chorégraphie :
Juju ALISHINA
Danse :
Juju ALISHINA,
Delphine
BRUAL
Morgane DRAGON
Peggy GILARDI (version 2003)
Ippei HOSAKA (version 2004)
Costumes ;
Setsuko OHTANI,
Cécile
ARNAUD
Musique, Son :
Frédéric THERISOD et
KAI TRIO
Régie lumière :
Margaret OLLIVEAUX (version 2003)
VIDÉO
ET DOSSIER POURRONT ETRE ENVOYES À LA DEMANDE DES PROFESSIONNELS UNIQUEMENT
Peggy
|
Ò
L'épée de chevet
« Dans une période de perturbations
liée à la guerre.
Une guerrière est toujours dans le risque.
Et elle sent le doute tout autour d'elle.
Jamais calme.
(Une scène de lutte mortelle)
Elle a une épée dans son coeur.
Elle dort avec celle-ci.
Un jour elle a été blessée (lésée) et se
retrouve dans une caverne.
Les ambassadeurs de la Mort la déposent au fond d'un gouffre.
Ils ont choisi le lieu de son trépas.
Lueur vacillante,
Les Saintes apparitions avancent et glissent le long des catacombes.
Une fenêtre de lumière.
Elles ont trouvé quelque chose à terre .
Un reptile agonisant !
Dans son corps elle se sent devenir serpent.
Une morsure la blesse de plus en plus.
La souffrance, les agonies de mort,
le calme aux lentes et fiévreuses hallucinations.
Son esprit se sépare de son corps et erre à travers des îles
d'illusions.
Une île électrique,
Une île de malentendus-
L'amitié se change en agressivité pour cause de simple malentendu.
Une ile de survivances- les victimes du naufrage, de la faim, de la solitude,
de la nostalgie,
Et... de l'espoir.
Des pommes dorées tombent du ciel.
Une île de consolation,
Les habitants de cette ile passent leur temps à être consolés
par quelqu'un d'autre.
Elle sent les poids sur son épaule. Quelqu'un tire sur sa jambe.
Aussitôt qu'elle s'arrache aux bras tendus, d'autres mains viennent
la recouvrir...
Le dernier fil d'araignée s'est coupé, elle tombe au fond lointain.
La mer.
Le bruit des vagues.
Les déesses avec leur grandes poitrines regardent la mer sur la plage.
Ici, c'est l'île des seins,
"Le Printemps" voluptueux de Botticelli.
Quand son esprit revient dans les catacombes, elle devient un fauve.
On glisse une épée à son chevet
Qu'en fera-t elle ? ....... »
texte par Juju Alishina
photo : Camille Perrière
|