Spectacle BUTO

"L'épée de chevet"

Danse Compagnie NUBA présente

création 2003

4 danseur(se)s / 3 musiciens

Durée 60-70 min.


PRESSE

photo: Vincent Jolfre

photo : Camille Perrière

 

Chorégraphie :

Juju ALISHINA

Danse :

Juju ALISHINA,

Delphine BRUAL

Morgane DRAGON

Peggy GILARDI (version 2003)

Ippei HOSAKA (version 2004)

Costumes ;

Setsuko OHTANI,

Cécile ARNAUD

Musique, Son :

Frédéric THERISOD et KAI TRIO

Régie lumière :

Margaret OLLIVEAUX (version 2003)

 

VIDÉO ET DOSSIER POURRONT ETRE ENVOYES À LA DEMANDE DES PROFESSIONNELS UNIQUEMENT

 

 

Peggy

Ò

L'épée de chevet

« Dans une période de perturbations liée à la guerre.
Une guerrière est toujours dans le risque.
Et elle sent le doute tout autour d'elle.
Jamais calme.
(Une scène de lutte mortelle)
Elle a une épée dans son coeur.
Elle dort avec celle-ci.
Un jour elle a été blessée (lésée) et se retrouve dans une caverne.
Les ambassadeurs de la Mort la déposent au fond d'un gouffre.
Ils ont choisi le lieu de son trépas.
Lueur vacillante,
Les Saintes apparitions avancent et glissent le long des catacombes.
Une fenêtre de lumière.
Elles ont trouvé quelque chose à terre .
Un reptile agonisant !
Dans son corps elle se sent devenir serpent.
Une morsure la blesse de plus en plus.
La souffrance, les agonies de mort,
le calme aux lentes et fiévreuses hallucinations.
Son esprit se sépare de son corps et erre à travers des îles d'illusions.
Une île électrique,
Une île de malentendus-
L'amitié se change en agressivité pour cause de simple malentendu.
Une ile de survivances- les victimes du naufrage, de la faim, de la solitude, de la nostalgie,
Et... de l'espoir.
Des pommes dorées tombent du ciel.
Une île de consolation,
Les habitants de cette ile passent leur temps à être consolés par quelqu'un d'autre.
Elle sent les poids sur son épaule. Quelqu'un tire sur sa jambe.
Aussitôt qu'elle s'arrache aux bras tendus, d'autres mains viennent la recouvrir...
Le dernier fil d'araignée s'est coupé, elle tombe au fond lointain.
La mer.
Le bruit des vagues.
Les déesses avec leur grandes poitrines regardent la mer sur la plage.
Ici, c'est l'île des seins,
"Le Printemps" voluptueux de Botticelli.
Quand son esprit revient dans les catacombes, elle devient un fauve.
On glisse une épée à son chevet
Qu'en fera-t elle ? ....... »

texte par Juju Alishina

photo : Camille Perrière